Compte-rendu de l'atelier DAN sur le vol après la plongée
Introduction
Cet atelier sur les vols après la plongée récréative a été organisé par le Divers Alert Network (DAN) afin de réunir des représentants de l'industrie de la plongée récréative et des experts d'autres communautés de plongeurs. L'atelier avait deux objectifs : (a) examiner les lignes directrices et les données expérimentales élaborées depuis le premier atelier sur le vol après la plongée en 1989 ; et (b) débattre d'un consensus pour de nouvelles lignes directrices sur le vol après la plongée de loisir.
Le consensus précédent conseillait d'attendre 12 heures après une plongée unique sans palier, 24 heures après une plongée répétitive de plusieurs jours et 48 heures après des plongées nécessitant des paliers de décompression. Ce consensus était considéré comme trop conservateur. Par la suite, le DAN a proposé un délai plus simple de 24 heures après toute plongée récréative. Des objections ont été émises à ce sujet, au motif que les risques d'accident de décompression (ADC) liés au vol après la plongée étaient trop faibles pour justifier un délai aussi long et qu'il en résulterait une perte d'activité pour les stations de plongée des îles.
DAN s'envole après les essais de plongée
Because little human experimental data could be found that was relevant to flying after recreational diving, DAN funded a series of trials at the Duke University Center for Hyperbaric Medicine and Environmental Physiology that were conducted from 1992-1999. Dry, resting volunteers tested nine single and repetitive dive profiles that were near the recreational diving no-decompression limits. The dives were followed by four-hour simulated flights at 8,000 feet (2,438 meters). In 802 trials, there were 40 DCS incidents during or after flight. For single no-stop dives to 60 fsw (feet of sea water; 18 msw, or meters of sea water) or deeper, there was no DCS for surface intervals of 11 hours or longer. For repetitive, no-stop dives, DCS occurred for surface intervals of less than 17 hours. The results of the study were used by the US Navy in 1999 to revise its rules for ascent to altitude following air diving. The new procedures were based on the diver’s repetitive group upon surfacing from a dive and on the expected post-dive altitude. While they were not formally tested in the laboratory prior to issue, no DCS cases have been reported to the Naval Safety Center to date. However, the number of times the new procedures have been used in the field was unknown.
Voler avec des symptômes de DCS
L'atelier a examiné les essais récents de DCP et les données disponibles sur le terrain concernant le vol après la plongée et le vol avec des symptômes de DCS. Il existe des différences potentiellement importantes entre les études sur le terrain et les études en chambre. La plongée sur le terrain implique l'immersion, l'exercice et plusieurs jours de plongée, alors que les essais en chambre se sont déroulés en une seule journée avec des plongeurs au repos et au sec. Il est donc possible que les essais en chambre ne simulent pas correctement le vol après la plongée tel qu'il se produit réellement. Comme il y a plus de plongeurs qui volent avec des symptômes que de plongeurs qui développent des symptômes pendant ou après le vol, le fait de voler avec des symptômes peut constituer un problème de santé plus important que les symptômes qui surviennent pendant ou après le vol. Il s'agit d'une question éducative et non d'une question scientifique. Il faut apprendre aux plongeurs à consulter un médecin plutôt qu'à prendre l'avion s'ils constatent des signes et des symptômes correspondant à une maladie de décompression.
La plongée au nitrox et l'oxygénation préalable réduisent le risque de DCS lors du vol après la plongée

Les avantages de la prérespiration d'oxygène après une plongée à l'air libre ont été confirmés par des essais menés par le Commandement des opérations spéciales (SOCOM). Cette organisation était préoccupée par les opérations de parachutage à haute altitude qui pouvaient avoir lieu après une plongée à l'air. Les essais de vol après la plongée ont été menés avec des plongeurs secs et au repos qui ont respiré de l'air pendant 60 minutes à 60 fsw (18 msw). Les plongées ont été suivies de vols simulés d'une durée de deux ou trois heures à une altitude de 7 620 mètres. Il a été démontré que ce vol peut provoquer un DCS même sans plongée préalable. Lorsque la plongée était suivie d'un intervalle de surface de 24 heures et d'un vol de trois heures, avec des plongeurs respirant de l'oxygène pendant 30 minutes immédiatement avant le vol, pendant l'ascension et en altitude, il n'y a pas eu de DCS dans 23 essais. L'étude indique que (a) le risque de DCS était faible pour ces expositions au vol après la plongée, au moins pour les plongeurs au repos sec ; et (b) l'oxygène avant le vol pourrait être un moyen efficace de réduire le risque de DCS.
Examen de l'impact éventuel des règles relatives aux vols après la plongée sur les opérations de plongée
One generally thinks of diving guidelines as based on medical safety, but safety is not the only yardstick humans use in establishing rules for living. Economics also has a major impact, albeit one not always articulated with comfort in the medical community. Economics was a primary issue in the 1991 discussion about the impact of DAN’s proposed 24-hour flying after diving guideline. Offshore diving operations felt they would needlessly lose business with a single 24-hour guideline. With this in mind, it was useful to approach the problem of flying after diving with an economic model in which the optimal preflight surface interval was determined by the economic interests of society as represented by divers, resorts, and insurers. Models of this nature depend on their assumptions, and no model can represent all situations, but economic modeling can differentiate between important and unimportant factors. In the model presented, for example, important factors included cost of a dive, number of days diving, aggressiveness of the dive and the DCS risk due to flying after diving. Unimportant factors included the probability of evacuation, the cost of treatment, the diver’s salary and the number of dives per day.
Le processus de consensus
La science est une activité quantitative, tandis que la détermination
de la sécurité est un processus social qui prend en compte la probabilité,
la gravité et le coût des dommages. En fin de compte, les
des représentants compétents de la société prennent des décisions
sur la sécurité de la société dans son ensemble, sur la base des données disponibles.
l'information. Les participants à l'atelier ont été invités à
de parvenir à un consensus à ce sujet :
a. si des directives concernant les vols après la plongée étaient nécessaires pour la plongée récréative ; (b) si les directives actuelles étaient adéquates ;
b. ce que pourrait être la ligne directrice la plus longue ; et
c. si des lignes directrices plus courtes sont appropriées
pour des plongées de courte durée.
La discussion qui s'en est suivie a permis de déterminer que les lignes directrices étaient
nécessaires, et les preuves qui ont été présentées
a démontré que les lignes directrices existantes étaient inadéquates.
Après un débat, il a été décidé qu'à moins que la plongée ne se fasse dans le cadre d'un programme de formation, il serait possible d'obtenir des informations sur les conditions de travail.
des ordinateurs ont été utilisés, des lignes directrices écrites pour les activités récréatives ont été mises en place.
Le plongeon doit être simple et sans ambiguïté, sans que l'on ait besoin d'ajouter des éléments d'information.
la nécessité de se référer à des tableaux tels que celui de l'U.S. Navy
procédures requises. Trois groupes de plongeurs ont été
proposée à l'examen :
a. uncertified individuals who took part in a “resort” or introductory scuba experience;
b. les plongeurs certifiés qui ont effectué un nombre illimité de plongées à l'air ou au nitrox sans décompression sur plusieurs jours ; et
c. les plongeurs techniques qui effectuent des plongées avec décompression ou qui utilisent des mélanges respiratoires à base d'hélium.
Recommandations consensuelles pour le vol après la plongée
- Un intervalle de surface d'au moins 12 heures a été recommandé pour la plongée unique sans décompression.
- Intervalle de surface d'au moins 18 heures pour les plongées répétitives de plusieurs jours.
- Plus de 18 heures après une plongée avec décompression obligatoire ou l'utilisation d'héliox et de trimix.
Limites
Il a été souligné que les essais expérimentaux décrits dans l'atelier avaient été menés dans un caisson hyperbare sec avec des volontaires au repos, et que des lignes directrices plus longues pourraient être nécessaires pour les plongeurs immergés et faisant de l'exercice. Les effets de l'exercice et de l'immersion sur les intervalles de surface avant le vol ont été considérés comme devant faire l'objet d'une étude expérimentale. Des études supplémentaires ont été menées depuis et les résultats seront publiés prochainement.
Vann RD. Résumé. In : Atelier sur le vol après la plongée. Vann RD, ed. 2004. Durham : Divers Alert Network. ISBN 0-9673066-4-7. 16-19.
Infographie sur le vol après la plongée
